Anne Coutureau

Photo : Julie Reggiani

Comédienne et metteur en scène, Anne Coutureau est la directrice artistique de Théâtre vivant.

Née à Paris, en 1970, elle a été formée à l’Ecole Claude Mathieu.
Aux côtés de Jean-Luc Jeener, elle participe à l’ouverture du Théâtre du Nord-Ouest en 1997. La singularité de cette aventure la confronte à tous les métiers du théâtre, enrichissant sa formation : de la scénographie à la conduite des équipes en passant par l’administration. Elle y fait sa première mise en scène : La Critique de L’Ecole des femmes de Molière.

Depuis 1992, elle travaille dans divers théâtres à Paris et monte Tchékhov, Molière, Corneille, Feydeau, Fosse, Kribus, Jeener… en même temps qu’elle joue Phèdre, Andromaque, Ysé, Camille, Marianne, Silvia, Henriette, Elise, Eléna… mais aussi de nombreuses créations de Jean-Louis Bauer, Laura Forti, Benoit Marbot, Mitch Hooper, Carlotta Clerici, Cyril Roche, Hippolyte Wouters… une trentaine de rôles jusqu’à aujourd’hui.

En 2002, avec Carlotta Clerici, Mitch Hooper, et Yvan Garouel, elle fonde la compagnie Théâtre vivant dont elle reprend seule la direction en 2012. Autour des spectacles, d’autres dispositifs voient le jour, affirmant son intérêt pour la recherche artistique et la pédagogie : ateliers d’entraînement, de recherche et de création pour acteurs professionnels et amateurs. Par ces ateliers, elle aborde l’écriture dramatique ; sa huitième pièce Encore des mots a été créée en juin 2018, au Blanc-Mesnil.

En 2012 au Théâtre de la Tempête, elle monte Naples millionnaire! création en France d’une des plus célèbres pièces d’Eduardo De Filippo pour lequel elle reçoit le Prix du Public du « Meilleur Spectacle » aux Beaumarchais 2012.
C’est également au Théâtre de la Tempête qu’elle a présenté, en 2016, Dom Juan de Molière.

 


L’ÉCOLE — 1990

« Je suis entrée à l’Ecole Claude Mathieu en 1990, l’année de sa création. J’avais vingt ans et j’épousais une aventure naissante auprès d’une équipe passionnée. J’y passai deux ans. Une formation technique et éthique. Claude Mathieu est un maître. Selon lui, pour un acteur, chaque question est artistique et renvoie à la cohérence globale d’un projet de vie.« Tant vaut l’homme, tant vaut le comédien« , phrase de Louis Jouvet, est inscrite au frontispice de l’entrée.

UNE TROUPE — 1992

En sortant de l’école, je rencontre Jean-Luc Jeener, auteur, metteur en scène et directeur de la Compagnie de l’Elan. Il monte ses spectacles dans la crypte du XIIème siècle de l’église Saint-Eustache aux Halles et ce lieu incroyable m’envoûte comme il envoûtait les spectateurs. J’intègre la troupe, une bande hétéroclite mêlant valeurs chrétiennes et libertaires, sur fond d’absolu. Des passionnés sans cesse en mouvement, en questionnement artistique et spirituel. Je joue pour la première fois : nous créons Thomas More de Jean Anouilh avec Jean Mourat. Nous répétons six mois, en toute liberté.

Puis c’est La Source, rêvé, écrit et fabriqué par Patrice Lecadre, une aventure hors normes : douze comédiens interprètent les survivants d’un holocauste mystérieux. Les quatre heures du spectacle développent les grands thèmes philosophiques de la condition de l’homme et de l’artiste. L’esthétique tarkovskienne de la mise en scène s’accorde parfaitement au mystère antique de la crypte. L’écriture est soutenue par une verve poétique monumentale qui impressionne. J’interprète une jeune femme muette. Et je découvre le don total de soi. Dans le rôle, dans le travail. Une adhésion absolue, sans réserve, un plaisir infini, à la fois intellectuel, artistique et humain.

Je suis heureuse. Et je sais que c’est la voie. Je ne veux plus vivre autre chose que cette entente autour du sens, ce partage avec les compagnons de création. C’est devenu mon exigence la plus fondamentale. Quel que fût le projet, j’ai toujours, et avant toute autre considération, cherché à être en accord. Et j’ai creusé mon sillon.

J’ai enchaîné les rôles mais, tout en travaillant avec d’autres équipes, je n’ai pas quitté cette troupe. Et ensemble, nous avons ouverts le plus fou des théâtres, en plein Paris…

LES ANNÉES NORD-OUEST, LA MISE EN SCÈNE — 1997

En 1997, s’ouvre à Paris le Théâtre du Nord-Ouest. L’idée de Jean-Luc Jeener est simple : offrir aux artistes un lieu de création en posant comme principe premier la liberté. La liberté a un coût. Ici, c’est un coût maximal. A tous points de vue.

Sans pratiquement aucune ressource financière autre que les recettes — qui permettent à peine de couvrir les charges — le fonctionnement du lieu et la production des spectacles sont entièrement pris en charge par les artistes. La production de l’argent est remplacée par la production du travail.

C’est un projet exigeant qui demande du courage, de l’intelligence, un sens de l’engagement et de la responsabilité. Aucune obligation, tout est affaire de conscience. Chacun donne ce qu’il veut, ce qu’il peut.

Pour moi comme pour un grand nombre de jeunes artistes, participer à une aventure qui nécessite un positionnement philosophique, politique et esthétique fût d’une richesse inouïe. Pour adhérer au projet et en supporter les contraintes, il fallait nourrir sa volonté d’un minimum de certitude dans ses choix, ce qui m’obligeait à en fouiller le sens en permanence. La précarité s’est révélée un bienfait, obligeant à ne pas perdre de vue l’essentiel. La richesse représente toujours la menace de la corruption subtile, de la facilité, du désengagement.

Dans le mouvement de liberté qui accompagnait ce grand départ, j’ai décidé de monter La Critique de l’Ecole des femmes. Cela m’apparut comme une évidence et, avec le recul, comme une grâce car cette pièce est un véritable manifeste artistique et devint une base de réflexion déterminante pour moi qui apprenait la mise en scène. Profond et intelligent, ce texte passe en revue la question des « lois » esthétiques et de la critique. Et, avec la complexité nécessaire au dépassement du contexte historique, montre, de façon irrésistible, comme les idéologies façonnent le goût et détournent le ressenti.

A partir de ce moment, j’ai mené de front ces deux activités : jouer et mettre en scène. Le cadre du Nord-Ouest m’a permis de m’y plonger totalement. Je m’étais lancée en suivant un désir impérieux et sans autre expérience que mon travail d’actrice. Dans cette communauté libre, outre que j’avais à disposition un fonds de comédiens motivés, je n’étais jamais seule pour affronter les innombrables difficultés attachées à la création. D’autre part, la décision de monter une pièce n’étant soumise qu’à mon propre désir, je pouvais enchaîner les expériences à un rythme soutenu, et mettre toute mon énergie dans le travail et non dans la recherche de production qui épuise les créateurs.

Le Nord-Ouest proposait une esthétique : un théâtre d’incarnation, montrant l’homme à l’homme. Les deux salles, aménagées dans un souci d’intimité entre les acteurs et les spectateurs, accueillaient parfaitement ce projet. De plus, l’absence de moyens et le choix de l’alternance imposaient de jouer avec le dépouillement; nous ne pouvions changer (ni stocker) des décors. Focalisation sur l’acteur, donc. Ce qui me convenait parfaitement.

Les années suivantes ont passé comme l’éclair. Nous étions en création permanente, dans une effervescence extraordinaire, le théâtre ressemblait à une fourmilière géante. Les portes étaient ouvertes, – littéralement, sans clé ni serrure – , et les répétitions s’enchaînaient de jour comme de nuit. Je jouais plusieurs rôles en même temps, j’en répétais d’autres, je préparais une mise en scène, j’accueillais le public le soir. La dimension politique du projet n’était pas la moins enrichissante et je me confrontais aux convictions les plus variées. Il fallait partager avec les autres des tentatives (parfois absurdes) d’organisation de cette entreprise communautaire avec son lot incontournable de drames et de surprises.

C’est également dans ces murs que j’ai été amenée à m’intéresser à la technique : lumière, décor, régie et puisqu’il fallait aussi se charger d’administration, de promotion, de communication, d’accueil et de ménage (!), la formation fût complète.

Parallèlement, je faisais d’autres rencontres. L’année de l’ouverture, Philippe Ferran m’engage pour jouer Silvia dans Le Jeu de l’Amour et du Hasard au Théâtre de l’Atelier. Sa connaissance des techniques du jeu dans ses détails les plus infimes et son sens aigu du signe m’ont permis de donner plus de précision à ma technique et plus d’assise à mon travail. Son amour incommensurable pour la musique se traduisait dans son souci de l’harmonie et du rythme autant dans le mouvement des corps, dans la diction en prose ou en vers que dans l’orchestration générale de ses mises en scène aux variations équilibrées. Son style attira mon regard sur la scénographie.

Au Nord-Ouest, les cycles s’enchainaient et le parti étant pris de présenter au public l’œuvre complète d’un auteur, je me nourrissais avec un appétit tout neuf de chaque manifestation. En jouant Andromaque, je ne découvrais pas seulement un plaisir personnel immense, je découvrais Racine. Dans un manège incessant, au rythme de quatre à huit représentations par jour, nous étions abreuvés de Racine. Avec Musset, le programme était plus chargé. Nous proposions aussi des lectures de ses poèmes et de sa correspondance. Pendant plusieurs mois, j’étais Camille et Marianne. Ainsi participer à un cycle ne signifiait pas se contenter d’un rôle mais entendre tous les rôles, tous les textes, même les moins fameux et plonger dans l’œuvre d’un auteur en totale immersion. Là encore, une formation.

Et il n’y avait pas que les grands auteurs. Aujourd’hui encore, la programmation alterne entre œuvre complète et créations autour d’un thème. Si monter des classiques est un cadeau pour l’esprit et une source d’apprentissage intense, donner le jour à des œuvres nouvelles provoque une émulation incomparable. Jeener me confia la création d’un texte délicat sur la relation limite d’un homme et d’une très jeune fille, Interdit. Je trouvai un intérêt particulier à m’attaquer à un sujet brûlant d’actualité. La même expérience m’attendait avec Le Foulard qui mettait en scène une jeune française d’origine marocaine décidée à porter un voile au lycée. Ces pièces de Jeener, en prise directe sur la réalité, savent toucher les points sensibles d’un débat et faire sentir très concrètement les enjeux philosophiques derrière les préjugés et les luttes partisanes. Ces spectacles déclenchèrent des débats virulents, des discussions riches en controverses et en clivages, parfois des aveux; autant d’échanges qui montrent bien avec quelle force la fiction peut stimuler la réflexion.

En quinze ans d’existence, le Théâtre du Nord-Ouest, par sa volonté de rester indépendant des logiques économiques, a beaucoup fait parler de lui et a réussi à s’imposer dans le paysage de la création parisienne. N’en déplaise à certains tenants des « règles de l’Art » pour qui la liberté est toujours dérangeante, un nombre considérable de comédiens, metteurs en scène, auteurs l’ont fréquenté avec bonheur. Et de spectateurs ! Dont la fidélité est la marque d’un intérêt certain. Comment ne pas être séduit par l’esprit qui l’anime? Par sa sincérité, sa cohérence, sa singularité, son ouverture, un esprit soutenu par la vision hors du commun d’un homme inspiré, courageux et libre qui revendique une ambition forte pour les artistes et pour le monde.

Le Théâtre du Nord-Ouest est un lieu d’exception, qu’il faut soutenir; un lieu « autre », où il se passe des choses qu’on ne voit nulle part ailleurs. Pour le meilleur et pour le pire. A l’image de la vie. J’aime y retourner régulièrement pour présenter des projets différents qui ne trouveraient pas leur place autre part. J’aime aussi y retrouver un public qui m’est cher et qui a accompagné mes premiers pas.

THÉÂTRE VIVANT — 2002

La création de ma propre compagnie a correspondu à un inévitable désir d’émancipation. Je ne me retrouvais plus assez dans le projet du Nord-Ouest pour m’y donner pleinement. Je venais d’y rencontrer, grâce à Yvan Garouel, Carlotta Clerici et Mitch Hooper. Tous deux auteurs et metteurs en scène, tous deux étrangers écrivant en français. Partageant mes interrogations avec eux, nous avons mis en place les fondations de Théâtre vivant.

L’idée majeure restait la même : l’acteur au centre de la création. La deuxième idée consistait en l’union de quatre metteurs en scène. Non pas un collectif mais une sorte de cartel où nous partagions nos désirs et nos difficultés mais où chacun restait totalement libre de ses choix. Nous tentions néanmoins de nous réunir au sein des spectacles. J’eus la chance par exemple de créer le premier texte de Carlotta Clerici, La Mission, qui raconte l’histoire de jeunes idéalistes aux prises avec les compromis qu’impose parfois la réalité. A nouveau ce fût une exaltation profonde d’accompagner la naissance d’une pièce et, plus encore cette fois, d’une vocation.

Auprès d’eux, j’avais la sensation de développer une vision commune qui nous était vraiment personnelle. La possibilité que nous donnaient nos différentes activités de confronter directement et très concrètement le travail de l’acteur, de l’auteur et du metteur en scène était d’une grande richesse. Nous échangions continuellement nos interrogations sur l’esthétique théâtrale et ses enjeux philosophiques, nous avons rédigé un manifeste, animé des rencontres et débattu avec le public.

Nous avons continué à produire certains de nos spectacles au Nord-Ouest par choix idéologique et artistique tout en investissant de nouveaux territoires, nous associant parfois à d’autres compagnies (→ archives). Avec le temps, nous avons constitué une équipe de fidèles : comédiens, éclairagistes, compositeurs, costumiers, décorateurs, maquilleuses, attachés de presse, graphistes, photographes.

 

Du côté de la scène, je découvrais Claudel en interprétant Ysé et une dimension artistique nouvelle s’offrait à moi. Jaillissait des profondeurs de cette partition, une puissance extraordinaire : le souffle génial de Claudel et sa connaissance de l’âme humaine et du monde. Tout ce qui me traversait appartenait encore au personnage. Tout. Il suffisait de s’ouvrir, de se laisser faire. Une liberté nouvelle et un plaisir immense. La vie dans son mystère essentiel, circulait, tangible. « Il ne faut pas comprendre, mon pauvre monsieur, il faut perdre connaissance! »  Partage de midi, acte 1.

LES ATELIERS, L’ÉCRITURE, LA RECHERCHE

Au même moment, j’ai été sollicitée pour diriger une troupe d’amateurs. Ils cherchaient un professeur-metteur en scène. A ma grande surprise, cela me passionna immédiatement et ça fait maintenant dix ans que je travaille avec des amateurs, sans lassitude. L’enseignement permet d’enraciner ses connaissances et de continuer à apprendre, c’est un poncif mais c’est vrai. « On n’enseigne pas ce que l’on sait ni ce que l’on veut, on enseigne ce que l’on est » dit Jaurès. Formidable apprentissage de soi donc, de ses ressources, de ses limites, de ses désirs et de sa créativité.

Ces ateliers ont été l’occasion de passer à l’écriture, nouvelle expérience déterminante, qui aboutit chaque saison à une création. Du texte « classique », structuré en pièce, à l’écriture de spectacles basés sur l’improvisation, chaque année, nous élaborons un projet spécifique, comme l’émanation singulière du groupe, de ce qu’il m’inspire, de ce qu’il semble dire du monde. Ecrire donne une liberté immense et vertigineuse car, en esprit, tout est vraiment possible, et la vraie difficulté est d’oser être pleinement soi-même. C’est aussi un travail qui permet évidemment de mieux comprendre les œuvres, les ressorts de la dramaturgie, le processus de création de la pensée : ce qui échappe à l’auteur par exemple. Une expérience qui nourrit celles du jeu et de la mise en scène.

J’ai très vite eu envie d’organiser des stages professionnels, modifiant légèrement l’optique mais non l’objectif : aller à la rencontre de l’acteur. Avant tout, ces ateliers étaient des rendez-vous en laboratoire. Je menais des expériences de toutes sortes sur l’acteur. J’allais enfin pouvoir disséquer cet animal et comprendre ! J’ai tout-de-suite été captivée par la richesse de ce qui m’apparaissait comme des révélations. Mettant tout à plat, je pouvais observer l’acteur en soi, hors des circonstances de la création : la technique, les obstacles infranchissables, les problèmes récurrents, etc. Se confirmait petit à petit cette évidence (qui m’a sans doute toujours tenue) : l’acteur est un microcosme de l’humanité et toutes les questions qui le concernent sont des questions humaines existentielles. La condition de l’acteur permet de sentir la condition humaine dans tous ses possibles et, son art l’invitant à progresser, le théâtre représente une des activités humaines les plus vertueuses, source d’épanouissement et de réalisation de soi.

« Tant vaut l’homme, tant vaut le comédien… »

Désormais la pédagogie et la recherche irriguent tout mon travail avec les acteurs. Je ne peux m’empêcher de vouloir les aider à avancer, à ouvrir, à approfondir. J’aime partir à l’aventure avec eux et n’envisage plus de création dont l’élaboration ne débuterait pas par un « training » d’exploration : mise à niveau, mise en commun, recherche d’une ligne, d’un ton général élaboré ensemble à partir de chacun, guidé par l’univers de la pièce et mes propres intuitions. Nous créons ainsi une note spécifique, émanation du collectif qui fera le lien entre tous, tout au long de l’aventure, de la première rencontre au dernier démontage, comme l’indispensable battement du cœur de ce corps invisible et qui, dans le meilleur des cas, résonnera encore longtemps après.

RENAISSANCE — 2012

Comme suivant une loi indicible, toute entreprise humaine ne semble pouvoir durer sans se renouveler et dix ans après sa création, j’ai été amenée à reprendre seule la direction de la compagnie. Chacun suit à présent une direction plus personnelle, correspondant à ses aspirations actuelles.

Fidèle à notre ligne esthétique orientée de plus en plus vers la recherche, j’ai eu la chance de voir aboutir un projet que je menais depuis plusieurs années : la création de Naples millionnaire! d’Eduardo De Filippo, au Théâtre de la Tempête où j’ai pu épanouir mes intentions grâce à des moyens de création plus importants et rencontrer un nouveau public.

C’est à la Tempête que  j’ai pu animer plusieurs stages pour acteurs professionnels et monter Dom Juan de Molière, profitant de l’exceptionnelle profondeur de la grande salle.

De jour en jour, la compagnie s’enrichit de nouvelles rencontres et de nouvelles perspectives apparaissent. Je réfléchis actuellement à la définition d’un cadre pour les diverses recherches et aventures que je compte mener dans les prochaines années.»

METTEUR EN SCÈNE – AUTEUR

2021

ANDROMAQUE de Racine, mis en scène par Anne Coutureau

2018
ENCORE DES MOTS de Anne Coutureau

2016
DOM JUAN de Molière

2014
UN JOUR EN ÉTÉ de Jon Fosse

2013
ÈVE (création) d’Anne Coutureau

2012
D’AIMER (création) d’Anne Coutureau
NAPLES MILLIONNAIRE ! (création)
d’Eduardo De Filippo

2011
D’UN CÔTÉ À L’AUTRE (création)
d’Anne Coutureau

2010
DEUX PAPAS TRÈS BIEN
de Labiche

2009
L’ÉCOLE DES FEMMES de Molière
LE PARFUM DE L’AUBE
(création – publié chez Alna)
d’Anne Coutureau

2008
ENCHAÎNÉS (création) de Théâtre vivant

2007
FÉMININ (création) d’Anne Coutureau

2006
ALLÉLUIA! (création) d’Anne Coutureau

2005
UNE NOCE d’après Tchékhov

2003
LA CHANSON DE SEPTEMBRE
(création) de Serge Kribus

2002
LE FOULARD (création)
de Jean-Luc Jeener

1999
INTERDIT (création) de Jean-Luc Jeener

1998
LES TROIS SŒURS de Tchékhov

1997
L’HOMME DE PAILLE de Feydeau
LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DE FEMMES
de Molière


COMÉDIENNE

2021

L’ESPECE HUMAINE
de Robert Antelme
mise en scène Patrice Le Cadre

2017/18

LE CERCLE DE CRAIE CAUCASIEN
de Brecht
mise en scène Cécile Tournesol

2016

ANDORRA de Max Frisch,
mise en scène Fabian Chappuis

2014

PHÈDRE de Racine
mise en scène Jean-Luc Jeener

2013

C’EST PAS LA FIN DU MONDE (création)
de et mis en scène par Carlotta Clerici

2012

L’AFFAIRE (création)
de Jean-Louis Bauer et Philippe Adrien
mise en scène Philippe Adrien

2009

THÉRAPIE ANTI-DOULEUR (création)
de Laura Forti
mise en scène Yvan Garouel

2008

PURE APPARENCE (création)
de et mis en scène par Benoît Marbot

2007

LA CLÔTURE (création)
de et mis en scène par Jean-Luc Jeener

2006

MIR MIR (création)
de et mis en scène par Pamella Édouard

JEHANNE, UNE FILLE EN PRISON (création)
de et mis en scène par Cyril Roche

2005

CONFITEOR (création) d’Antoine d’Arjuzon
mise en scène Benoît Marbot

L’ENVOL (création)
de et mis en scène par Carlotta Clerici

2004

PARTAGE DE MIDI de Paul Claudel
mise en scène Laurence Hétier

2003

THÉÂTRE (création) de Jean-Luc Jeener
mise en scène Carlotta Clerici

2002

LA MISSION (création)
de et mis en scène par Carlotta Clerici

L’ENCLOS DE LA LIBERTÉ (création)
d’Hippolyte Wouters
mise en scène Anthéa Sogno

2001

L’AVION ET SES POÊTES (création) de Claudel et Saint Exupéry
mise en scène Laurent Contamin

LES CAPRICES DE MARIANNE (Marianne)
de Musset
mise en scène Jean-Luc Jeener

2000

ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR (Camille) de Musset
mise en scène Laurence Hétier

1999

L’AMOUR EXISTE (création)
de et mis en scène par Mitch Hooper

ANDROMAQUE (Andromaque)
de Racine
mise en scène Jean-Luc Jeener

ONCLE VANIA (Eléna) de Tchékhov
mise en scène Jean-Luc Jeener

1998

L’AVARE (Élise)
de Molière
mise en scène Olivier Foubert

1997

MON ISMÉNIE (Isménie)
de Labiche
mise en scène Jean-Luc Jeener

LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD (Silvia)
de Marivaux
mise en scène Philippe Ferran

1996

LES DERNIERS HOMMES
de Jean-Luc Jeener
mise en scène Patrice Lecadre

FEU LA MÈRE DE MADAME (Yvonne)
de Feydeau
mise en scène Jacques Dacqmine

1995

HUIS-CLOS (Estèle)
de Jean-Paul Sartre
mise en scène Pascal Parsat

LES FEMMES SAVANTES (Henriette)
de Molière
mise en scène Jean-Luc Jeener

LA SOURCE (création)
de et mis en scène par Patrice Lecadre

1994

THOMAS MORE (création) (Ann Boylen)
de Anouilh
mise en scène Jean-Luc Jeener

2021

2021

2017-2018

2016

2014-2015

2013-2012

2009-2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

1998

1997

1996

1995

1994

2021

Photos de Julie Reggiani